La story

Diplômée d’une Licence d’Histoire à l’ICT, Ava est cette année en Master 1 de Journalisme au Celsa Paris-Sorbonne.

Ancienne stagiaire à l’Élysée et à France 3 Occitanie, Ava révèle comment son passage à l’ICT a façonné son chemin vers une carrière prometteuse dans le journalisme.

ICT : Ava, peux-tu nous expliquer ce qui t’a poussée à choisir une Licence d’Histoire à l’ICT après ton bac ?

Ava : En terminale, je ne savais pas exactement dans quel cursus me lancer. En revanche, j’étais absolument certaine, depuis toujours, que je voulais devenir journaliste. J’ai consulté plusieurs amis, et tous ont souligné l’importance de la culture générale, notamment historique, pour réussir dans le journalisme. La très bonne réputation de l’ICT m’a poussée à choisir une Licence d’Histoire là-bas.

ICT : À la fin de ta L3, tu as été admissible à 5 écoles de journalisme, puis admise au Celsa à 20 ans, alors que les écoles privilégient normalement les candidats plus âgés. Comment ton parcours à l’ICT a-t-il contribué à ce succès ?

Ava : Je pense que ce qui m’a le plus aidé était d’une part les cours de méthodologie, et le pré-mémoire que nous réalisons en L3. Nous y apprenons à chercher nos sources, argumenter, analyser…
D’autre part la très grande culture générale que nous donne ce parcours, et l’ouverture donnée par l’option « Relations internationales » que j’ai choisie en troisième année. Avec des étudiants d’autres filières, j’ai par exemple participé à une simulation onusienne. Mon groupe a remporté le premier prix, avec comme thème le recul des droits des femmes en Afghanistan. Un moment fort et un excellent exercice !
Je dirais enfin le tutorat, ainsi que les enseignements et les préparations aux oraux en anglais. Tout cela m’a été d’une grande aide pour la suite de mon parcours.

ICT : Tu as également suivi une prépa nommée « La Chance » à Toulouse, pourrais-tu nous expliquer en quoi cela consiste ?

Ava : Oui, bien sûr. L’intégration pour la prépa « La Chance » est stricte, elle est sur concours. Elle permet à quelques étudiants de se préparer aux concours des écoles de journalisme. Nous sommes encadrés toute l’année par des journalistes bénévoles. C’était une année intense, avec les cours en L3 et ceux de la prépa dispensés au sein de l’école de journalisme de Toulouse, qui est hébergée par l’ICT.

ICT : Tu as réalisé deux très beaux stages, à l’Elysée et à France 3 Occitanie, qui t’ont permis d’affiner ton orientation, peux-tu nous en dire plus ?

Ava : Oui, l’ICT demande aux étudiants de réaliser plusieurs mois de stages en deuxième et troisième années. J’ai fait en L2 un stage à France 3 Occitanie. Pendant 3 semaines, j’ai suivi les journalistes sur le terrain au moment des élections présidentielles et effectué des interviews d’élus locaux. J’ai alors réalisé que j’étais très intéressée par le journalisme politique.

En L3, j’ai accompli mon stage au service presse de l’Élysée. Ma mission consistait à accréditer les journalistes, prévoir la logistique, prendre les photos pendant les déplacements du Président… J’étais également chargée de faire une veille sur son actualité. De longues journées de travail et un stage passionnant. Chaque jour est différent en fonction de l’actualité !

Je sais maintenant que j’aimerais me spécialiser en journalisme politique pour la télévision. J’aime la force de l’image combinée à la voix et le fait que l’information télévisée soit accessible à tous.

ICT : En quelques mots, peux-tu nous résumer ce qui t’a marquée à l’ICT?

Ava : Oui, ce qui m’a marquée à l’ICT sont les très solides amitiés que nous avons pu nouer et notamment la grande entraide entre les étudiants.

Il y a aussi l’encouragement sans faille des équipes de l’ICT à réaliser ce que nous souhaitons faire. Je suis par exemple toujours en contact avec Madame Brousse, pour qui j’ai beaucoup de reconnaissance. Elle était chargée du tutorat en première année de licence. Elle nous a vu évoluer, grandir, au fil de ces trois années.