La story

Pour encadrer au mieux les étudiants, la faculté libre des lettres et sciences humaines intègre au sein de ses équipes un directeur des études et un directeur des études adjoint par filière. Pour vous expliquer le fonctionnement global, Elodie Verseillie et Jean-Claude Etoundi nous expliquent comment cela se passe pour la filière psychologie en licence et en master.

Quel est votre parcours ?

E.V : Diplômée d’une licence en psychologie et d’un master en psychopathologie suivis par une thèse à UT2J sur la thématique de l’utilisation problématique des réseaux sociaux, j’obtiens un poste d’ATER d’une durée de 2 ans avant d’entrer à l’ICT à la rentrée 2022 comme MCF en psychologie clinique à l’ICT mais aussi comme directrice des études de la licence de psychologie.

JC.E : Originaire du Cameroun, j’y ai effectué un cursus en psychologie et me suis spécialisé en psychologie sociale en arrivant en master. Je n’ai pas effectué ma thèse tout de suite, j’ai travaillé pour le compte d’une entreprise au Cameroun, puis j’ai eu l’opportunité de réaliser mon doctorat à l’université d’Angers où j’ai soutenu ma thèse sur la gestion des risques. J’ai par la suite travaillé en tant qu’ATER pendant 3 ans dans trois universités différentes. En 2020, j’ai obtenu le poste de chargé d’enseignement à l’ICT, puis, suite à l’ouverture au concours d’un poste d’enseignant-chercheur en psychologie sociale, je suis devenu l’année suivante maître de conférences et directeur des études du master psychologie clinique de la santé.

Quelle sont vos missions à l’ICT ?

E.V : En plus de mes missions d’enseignement et de recherche, je suis directrice des études de la licence de psychologie. À ce titre, je me charge de la gestion de la maquette, du recrutement des enseignants lorsque c’est nécessaire ou encore de l’organisation des examens. Je suis également accompagnée par deux Directeurs des Études Adjoints qui se chargent davantage du lien avec les étudiants. Je donne aussi des cours de travaux dirigés en psychologie clinique aux deuxièmes et troisièmes années de licence. En dehors de l’ICT, je suis praticienne en psychologie (comme la majorité des enseignants en psychologie de l’ICT).

JC.E : J’ai d’abord intégré l’ICT comme chargé d’enseignement puis j’ai candidaté pour un poste de MCF en psychologie à l’ICT et j’ai été nommé directeur des études. J’interviens aussi en première et troisième année de licence pour des cours de psychologie sociale et méthodologie en psychologie.

Quels sont les points forts de l’ICT selon vous ?

JC. : Pour ma part, avec déjà un an et demi de recul, j’observe que l’ICT met tout en œuvre pour la réussite de ses étudiants. On connaît les étudiants et leurs projets d’études ou professionnel et on peut leur apporter une aide ciblée en fonction de leurs besoins. Chaque année, environ deux heures sont consacrées à chaque étudiant. Depuis la rentrée, les directeurs des études de chaque licence ont la chance d’être épaulés par un ou plusieurs DEA. Cela permet de faire évoluer cet encadrement pour être au plus proche des étudiants et cela fait vraiment la différence. J’ai également beaucoup d’échanges avec les parents par mail ou par téléphone si leur enfant est en difficulté avec ses notes.

E.V : À l’ICT, la majorité des professeurs recrutés en psychologie sont des praticiens. Ils ont en majorité exercé en libéral. Cela permet aux étudiants d’avoir une fenêtre ouverte sur les possibilités de débouchés après la troisième année de licence pour les masters, et dans la continuité au sortir des études. Pour poursuivre leur intégration dans le milieu professionnel, ils ont par ailleurs des stages à effectuer en institution en seconde et troisième année de licence. Ainsi, ils sont mieux armés au moment de la recherche d’emploi.

Dans le courant de leurs études, ils vont aussi bénéficier d’une formation transversale grâce au choix de cours optionnels mélangés avec l’ensemble des étudiants de l’ICT. En psychologie, on propose l’analyse des organisations, expertise judiciaire ou encore pratiques communicationnelles, mais chaque licence a ses propres propositions de cours dans lesquelles les étudiants peuvent venir piocher pour enrichir leurs parcours.

Comment se passe la sélection en master de psychologie ?

JC.E: En master de psychologie, il existe trois spécialisations. En fonction de la spécialité choisie, la tension à l’entrée est différente. Comme dans toute la France, la sélection en master est très forte : 60 étudiants sont sélectionnés sur environ 200 candidatures. Dès lors qu’il y a une sélection, cela implique que les candidats sont évalués à la fois dans leurs notes de licence (notamment en psychologie clinique de la santé, du développement, de la recherche et des statistiques). Mais ils sont également testés dans leur projet professionnel avec un entretien oral de 15 à 20 minutes afin de voir si celui-ci est abouti. Une fois intégré, la réussite de votre master tient surtout à la motivation de l’étudiant, à son regard clinique. À la sortie du master, le taux d’insertion est de 71% un an après l’obtention du diplôme.

Les étudiants en psychologie doivent-ils réaliser des stages au cours de leur formation ?

JC.E : Un stage est obligatoire en deuxième et troisième année de licence, mais les étudiants ne sont pas forcés de le réaliser chez un psychologue. À partir de la première année de master, 300 heures de stage doivent être faîtes auprès d’un psychologue. En seconde année de master, l’étudiant stagiaire doit passer 500 heures avec un psychologue ayant au minimum trois ans d’expérience. Si l’étudiant rencontre un problème pour trouver un stage, le service stage de l’ICT peut l’aider dans les démarches.

Que dire à un futur étudiant en psychologie à l’ICT ?

E.V : Pour les futurs L1, vous devez passer par la plateforme Parcoursup qui est composé par un algorithme paramétré par l’ICT. Pour mettre toutes vos chances de votre côté et réussir votre sélection, vous devez être motivé et vous vous renseignez au maximum sur la formation. Ce n’est pas grave si vous n’êtes pas bon en mathématiques, mais il y a quand même des sciences dans cette formation.

J.C. E : En master, vous êtes sélectionné par rapport à votre parcours en licence et votre projet professionnel. Pour mettre toutes vos chances de votre côté face à une sélection accrue, ayez un projet professionnel construit, travaillez la clinique, les statistiques et la méthodologie de recherche. Soyez très vigilants sur les dates de rendus des dossiers de candidature.